lundi, septembre 10

[Papilles aux aguets] Le pain de sucre



Les laitues, comme l'été, se font la malle... Le concombre vous indiffère... Le chou vous barbouille... Les carottes vous lassent... Mince, on peut dire que vous avez un palais délicat (pour employer l'adjectif idoine, bien qu'euphémique pour l'heure). Qu'à cela ne tienne ! Lancez-vous dans l'aventure : testez... le pain de sucre !

Longue, verte et ferme, cette variété de chicorée (la plus proche de la chicorée sauvage) accompagnera idéalement (et à peu de frais) vos repas d'automne et d'hiver. 

Il vous suffira d'ôter quelques-unes des premières feuilles (les plus vertes et les plus amères) et, à l'aide d'une bonne lame, de couper la pièce entière en fins lambeaux dans le sens de la largeur. Après, vous assaisonnez comme bon vous semble, en sachant qu'il s'agit d'un légume assez amer (contrairement à son nom qui suggérerait plutôt la suavité agréable quoi qu’excessive d'un bon cougnou de Noël - nous y reviendrons !), frais et croquant (un peu comme la salade iceberg, tout en étant bien moins gorgée d'eau). Un avantage non négligeable : du fait de sa grande taille, il ne vous sera peut-être pas possible de dévorer la pièce entière en une fois ; aucune inquiétude : vu sa densité, le légume coupé se conservera très bien une petite semaine au réfrigérateur !

Pour ma part, je l'ai agrémentée de quelques cerneaux de noix pilés, d'une gousse d'ail finement émincée et d'une vinaigrette (bien bien vinaigrée) à la moutarde. Il s'est agi, du reste, d'un accompagnement de choix pour mon pain de viande aux herbes de ce soir.


Note : il parait que le pain de sucre peut tout à fait se cuire et se préparer de diverses façons (gratin, purée, potée...), à la manière de sa cousine la scarole. Je tâcherai d'essayer prochainement et de vous en présenter le debriefing, sans faute !


À vous de goûter

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