La
pire devait vraisemblablement être la fadeur de ladite préparation. On imagine que trop bien le seau en plastique de cinq ou dix litres de
mayonnaise industrielle bien compacte, bien tremblotante quand on la
secoue. On voit clairement l'énorme récipient au-dessus duquel le
cuistot s'évertuait, à grands coups de biceps, à touiller la
gigatambouille qui tapisse les estomacs juvéniles et rassasie fissa les
petites têtes pensantes à poil doux.
Mais
il ne faut pas grand-chose, même trois fois rien, pour optimiser ce bon
légume servi cru et constituant dès lors une bouchée apéritive ou une
entrée on ne peut plus saine. Encore faut-il pouvoir déterminer ce qu'on
lui reproche exactement. Un manque de goût ? Ajoutez-y donc un peu
d'aneth et quelques lanières de saumon fumé. Un manque de puissance ? De
l'oignon cru finement haché et une mayonnaise au wasabi, que diable !
Encore un peu de corps ? Une petit lampée de Tamari (sauce soja
puissante, qui a le mérite de ne pas contenir de blé, contrairement aux sauces soja ordinaires) et le tour est
joué. Bien entendu, la mayo que vous ajouterez à l'ensemble sera maison
ou ne sera pas !
Difficile,
à présent, de choisir le récipient qui récoltera cette préparation
devenue fine et savoureuse ; et ceci pour la simple et bonne
raison que ce modeste céleri rave râpé désormais noble peut se servir tant
en verrine ou sur une cuillère (pour une mise en bouche ou une bouchée
fraîche et savoureuse) que dans une grande assiette creuse digne de ce
nom pour un repas léger ou une entrée originale et à bon prix !
À vous de goûter !
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