Il y a le dernier jour d'un congé de deux semaines. Le marché matinal habituel où l'on côtoie avec le sourire ses fournisseurs habituels, où l'on repart vainqueur, la glaneuse pleine de produits frais et de qualité. Une matinée que l'on tire en longueur au gré d'une balade tranquille et d'un petit-déjeuner tardif, au moment précis où quelques rayons timides atterrissent non loin du mug et de la théière bien chaude. On passe ensuite une heure ou deux à préparer la suite. Déjà l'odeur terreuse et ferreuse des pommes de terre grenaille et des navets boule d'or s'évade du panier. S'enchaînent coquelet jaune coupé en morceaux et saisi à feu vif, gros lardons fumés grillés, carottes jaunes en rondelles, pruneaux, oignons en quartiers, citronnelle (un bâton fendu), sauge en feuilles entières, ail écrasé, poivre noir...
Il y a le dernier jour d'un congé de deux semaines. Un moment de détente intermédiaire devant un film, un livre en main, une musique appréciée dans les oreilles. Au four, un tajine bien garni qui s'occupe du reste. Prochain plaisir : une dégustation qui prend son temps ; un grand verre de Bordeaux siroté sur plusieurs heures, et une demi-journée plus que réussie...
Il y a le dernier jour d'un congé de deux semaines. Un carré de chocolat ? Une sieste ? Un café ? Je vous laisse la plume...
À vous de goûter !
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