Vous prévoyez un repas de famille ? Une fête entre amis ?
Un dîner un rien plus intime ? Ou un plaisir égoïste ? Et vous
souhaitez arroser tout ça ? Vous n’y connaissez rien ? Votre budget
est limité ?
Autant de facteurs qui vous feraient renoncer à tout jamais
aux plaisirs de la quête du « jus d’octobre ». Mais ne vous découragez surtout pas, vous êtes
sur le point de trouver. D’ailleurs, regardez. Là. Non plus bas ! Voilà,
vous y êtes. Une étiquette sobre et moderne sans fioriture, un prix relativement
bas… voici Neblina. À première vue, rien d’extraordinaire ; sous sa
capsule à visser, le flacon pourrait contenir n’importe quel picrate à oublier
aussi sec. Côté encépagement, on n’a même rien d’original : simple
cabernet sauvignon (typique, entre autres, des vins de Bordeaux), réputé pour
donner le pire comme le meilleur.
Débouchons (ou plutôt décapsulons) et apprécions. C’est là
que se terre le secret de Neblina : un rouge rubis assez puissant au nez ;
le fruit est bien mûr, pas l’ombre d’un doute. Au goût, ça a pas mal de
caractère. Pour un jeune vin (2010), il démontre une rondeur surprenante et déjà
une légère longueur en bouche. Autre caractéristique, que beaucoup
considéreront comme un avantage : ce petit Chilien peut être bu tout de suite et ne
nécessite aucune garde. Voilà donc une option idéale pour un achat de dernière
minute.
Soyons clairs, vous ne dégusterez pas là un grand millésime,
mais un vin tout à fait correct et honnête. Il s’agit pour le compte d’un très bel exemple
du rapport qualité-prix exceptionnel (et souvent imbattable) que peuvent présenter
certains vins du nouveau monde.
Vous voilà fin prêt(e) pour arroser un spaghetti bolognaise,
une pizza ou un barbecue sans passer par les éternelles (et finalement
ennuyeuses) cases Chianti, Montepulciano, Mateus ou, pire, par les arnaques aux belles
étiquettes qu’on vous vend par caisse en soi-disant promotion (et avec le sourire !) dès les premiers
rayons de soleil.
Vous trouverez Neblina chez Carrefour au prix de 3,90 €.
À vous de goûter !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire