lundi, mars 11

[Ce soir...] Parmentier iodé : saumon sauvage, épinards aux pignons torréfiés, purée de bintje aux crevettes grises et échalotes



Rev'là donc l'acharné du parmentier... Eh non, on ne se refait pas... Quand on aime, on répète, on rabâche, on sublime, on décline... Voilà donc un quatrième parmentier maison, dans la lignée des autres, tout en étant, je pense, sensiblement différent. Chaud devant !

Le saumon sauvage (je vous conseille la marque Tarwic proposée par l'enseigne Lidl : un rapport qualité-prix assez remarquable pour un saumon surgelé), après avoir été décongelé, sera déposé cru, découpé en lamelles, au fond d'un plat à gratin. Un peu de fleur de sel au nori (ou nature) par-dessus, et le poisson attendra sagement la venue des couches supérieures.

Dans une petite casserole, nous ferons sauter quelques poignées de branches d'épinards surgelées dans un filet d'huile d'olive afin d'en extraire un maximum d'eau ; à mi-cuisson, sel, poivre noir et noix de muscade viendront relever l'ensemble. Dans une poêle à feu vif frétilleront une poignée de pignons de pin qui, une fois torréfiés, seront ajoutés aux épinards en fin de cuisson.

D'entrée de jeu, vous aurez initié le modus operandi de votre purée imparable. La mienne se fait avec très peu de choses : de la pomme de terre (Bintje), de l'huile d'olive (la plus neutre et inodore possible), du sel, du poivre blanc, et c'est tout ! Il en ressort une purée consistante au bon goût naturel de pomme de terre. Par ailleurs, dans la poêle ayant servi à la torréfaction des pignons (évitons la vaisselle !), une cuillère de mycryo fondu accueillera une ou deux échalotes émincées et une centaine de grammes de crevettes grises. Dès que les ingrédients seront à bonne température (évitons de recuire les crevettes), la poêlée sera incorporée à la purée.

Dans l'ordre, nous déposerons sur le saumon : les épinards aux pignons torréfiés, puis une belle couche de purée aux crevettes grises et échalotes. Un bref passage (un petit quart d'heure) au four sous la salamandre à 180°, et voilà un repas riche en iode, en calcium, en vitamine D, en omega 3, etc. etc. ; et qui plus est sans cheval (et puis ?), sans caséine ni gluten ! À moins bien entendu, que les crevettes aient été nourries au froment ou que le saumon ait baigné dans un silo de lolo suspect ; mais à ce niveau, ce n'est plus vraiment de mon ressort... Mangeons donc télévision éteinte, yeux fermés et papilles déployées. La claustration gastronomique : la solution ?!

À vous de goûter !

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