dimanche, octobre 21

[Ce soir...] Carpaccio de radis noir, vinaigrette noix-soja, crumble de châtaignes et aneth

Chères lectrices, chers lecteurs, parlons peu, parlons bien. Puisque ce jour se révèle être jour du saigneur, je vous propose cette recette 100 % végétale, sans effusion aucune, sinon peut-être de joie à l'idée de fondre sur cette préparation délicate qui ne vous demandera, en fin de compte, rien de plus qu'un bon couteau et quelques produits disponibles chez tout bon détaillant/sur tout marché qui se respecte.

Le petit radis rose et blanc ou rouge, tout le monde le connait ; le popotin trempé dans quelques cristaux de fleur de sel, ce petit tubercule aguicheur vous envoie recta autour d'un ring sur lequel s'affrontent amer et salé avec maestria : un grand classique. Mais qu'en est-il de son cousin, un peu plus renflé, nettement plus sombre et qui, à première vue, n'inspirerait pas la même sympathie ? Si son goût le rapproche naturellement des spécimens plus connus de la famille des brassicacées (celle des radis communs, si vous me suivez), le raifort des Parisiens (l'un de ses charmants sobriquets) se distingue avant tout par la délicatesse et la texture plus charnue de sa chair, ce qui rend cette dernière plus aisée à accommoder et à travailler. Par ailleurs, sans entrer dans des détails trop santé-conso-régime, notons que le radis noir n'a rien à envier aux végétaux leaders sur le marché de la suprême saine bouffe : vitamine C, potassium, isothiocyanates, glucosinolates (ces deux derniers éléments étant réputés pour leurs vertus anti-carcinogènes et antimutagènes ; merci Internet !), j'en passe et des meilleurs.



Mais revenons à des idées plus concrètes et savoureuses. En fin de compte, je ne ne pense pas avoir grand-chose à vous expliquer ; l'intitulé du plat (librement inspiré de recettes chinées sur la toile) et l'image vous auront certainement déjà donné une idée claire de la confection dudit met. Je me trompe ? Si tel est le cas, voici un petit memento succinct qui vous permettra de le réaliser les yeux fermés sans toutefois vous couper une phalange au cas où, comme conseillé ci-dessus, vous décideriez d'utiliser un bon couteau (soit bien aiguisé, indispensable pour réaliser tout bon carpaccio qui se respecte) :

- Réaliser la vinaigrette en mélangeant : une cuillère à soupe d'huile de noix, une cuillère à soupe de sauce soja Kikkoman, une cuillère à café de vinaigre blanc.

- Éplucher et découper le radis noir en très fines lamelles (deux millimètre environ).

- Disposer les tranches sur une assiette, arroser de vinaigrette, saupoudrer d'aneth séché (frais, c'est encore mieux) et d'une pincée de sel fin.

Le crumble de châtaigne, bien que facultatif, apporte une note consistante et douce, laquelle se marie plutôt bien avec le tubercule. Pour le réaliser, il vous suffit d'inciser une poignée de châtaignes de la tête à la base, de les ébouillanter une bonne dizaine de minutes, de les éplucher, de les hacher grossièrement et de les poêler à feu vif sans matière grasse sans cesser de les remuer afin de les torréfier un chouïa. Il ne vous reste plus qu'à en parsemer l'assiette à l'envi.




À vous de goûter !

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